Fleurus 72 caméras de surveillance prochainement installées dans la ville
La sécurité était une de ses priorités et Fleurus va en voir l’application concrète dans les mois à venir. Avant juin 2010, septante-deux caméras de surveillance seront installées dans l’entité, dont 37 dans le seul centre-ville. De quoi renforcer la tranquillité de l’habitant dans des endroits préalablement repérés par des études de police. Les quartiers considérés comme étant le plus « à risque » vont ainsi bénéficier d’une couverture nouvelle.
Il a quelques années, Fleurus avait innové, dans un domaine touchant lui aussi à la sécurité, et qui visait à garantir davantage celle des petits commerces : c’était le système « Télépolice », qui permet un appel immédiat aux services d’intervention, de manière discrète, en cas de vol avec violences. « Depuis que Télépolice existe, nous avons constaté une réduction de ce type d’attaques », relève avec satisfaction le bourgmestre Jean-Luc Borremans (PS).
Pour lui, l’implantation annoncée des septante-deux caméras constitue une avancée supplémentaire sur le plan de la sécurité, tant dans le centre-ville que dans les communes qui forment l’entité. Ont ainsi été sélectionnés les abords du poste de police, la chaussée de Charleroi et la place Albert Ier, ainsi que la gare. Les endroits de rassemblement tels que les écoles bénéficieront eux aussi de cette surveillance par caméras.
Outre le Vieux Campinaire, les autres communes ne seront pas oubliées, qu’il s’agisse de Wanfercée-Baulet, de Lambusart, d’Heppignies, de Wangenies ou de Wagnelée.
Pour les responsables de la police, c’est une autre manière d’agir, complémentaire de la seule présence policière des patrouilles ou des combis, et qui vise le même objectif : rassurer le citoyen, sans qu’il soit cependant gêné par une incursion permanente qui franchirait les limites de sa vie privée.
Une échéance est fixée, qui permettra de voir ce système complètement mis en place avant fin juin 2010. Encore faut-il en déterminer le coût précis. Le conseil communal doit en examiner le principe à l’occasion de sa prochaine réunion, avant que l’auteur de projets lance les soumissions indispensables. On devrait en connaître le montant en septembre, et le calcul n’est pas à négliger : c’est en effet entièrement sur fonds propres, sans intervention du ministère de l’Intérieur, que Fleurus veut se doter de ce qui doit être un « plus ».