« Les petits commerces sont désormais la cible des braqueurs qui évitent les établissements sécurisés et où circulent moins d’argent en espèce »

BRUXELLES Les vols avec violence se déplacent des établissements sécurisés comme les banques vers les petits commerces moins sécurisés et où l’on manipule encore beaucoup d’argent liquide, selon une note de l’Union des Classes moyennes (UCM), qui se base sur des données françaises transposables à la situation belge.

« Les petits commerces sont désormais la cible des braqueurs qui évitent les établissements sécurisés et où circulent moins d’argent en espèce », a expliqué Jean-François Krenc, conseiller de l’UCM. « Les commerces de proximité sont des proies faciles pour les malfaiteurs. Ils se rabattent sur les petits magasins parce qu’ils savent qu’il n’y a plus d’argent dans les banques et qu’elles sont de mieux en mieux protégées », explique l’UCM dans sa note.

Généralement, le butin dans les petits commerces victimes de vols violents n’excède guère 80 euros en moyenne. Stations-services, librairies, boulangeries, bijouteries, aucun type de commerce n’est épargné par ce phénomène. Les auteurs de vols violents sont généralement des jeunes délinquants qui sont passés au stade supérieur du vol avec violence.

L’UCM et l’UNIZO ont réagi choquées aux deux braquages de bijouteries, lundi, à Bruxelles lors desquels un bijoutier a été tué. Les organisations réclament des mesures pour sécuriser les petits commerces et une approche globale de cette criminalité.