L’Union des classes moyennes (UCM), et son alter ego flamand Unizo, ont exprimé mardi leur « colère » et réclamé une « réaction vigoureuse » des autorités publiques après les deux attaques mortelles de bijouteries survenues lundi à Bruxelles. « La coupe est pleine! « , tonnent mardi ces deux organisations dans un communiqué commun. « Il est grand temps que les autorités fédérales, régionales et communales, parallèlement aux actions de prévention de la délinquance, s’attaquent à contrer la violence croissante à l’égard des commerçants et de leur clientèle », insistent-elles.
Elles réclament notamment une présence quotidienne renforcée des policiers dans les artères commerçantes étendre le système de Télépolice à l’ensemble des professions à risques, une tolérance zéro pour les récidivistes et les auteurs de vols commis avec violence, et une punition effective et rapide des faits avérés de délinquance.
« Il est à présent indéniable que la Région bruxelloise subit une escalade dans la délinquance et le banditisme », ajoutent les deux organisations professionnelles.
« Une réaction vigoureuse des autorités politiques et judiciaires est impérative pour assurer à chaque citoyen son droit élémentaire à la sécurité. Les deux organisations appellent les commerçants à se protéger. Les moyens et incitants mis à leur disposition pour prévenir les agressions doivent être renforcés ».
L’UCM et l’Unizo réclament à cet égard des incitants plus importants pour les commerçants afin qu’ils installent mécanismes de protection, d’alerte automatique, de surveillance par caméras, et qu’ils passent des contrats avec des sociétés de gardiennage.