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Caméras de Télépolice dans les crèches: c’est parti!

Les petits Tennodois feront bientôt la sieste sous l’œil de la caméra de Télépolice. Le système sera bientôt installé dans les cinq crèches communales pour tranquilliser les parents et le personnel.

En cas d’activation de l’alarme, la police débarque en moins de trois minutes.

Plusieurs mois après les faits, la tuerie de Termonde taraude toujours de nombreux parents. Mon enfant est-il en sécurité à la crèche? Comment le protéger des déséquilibrés ou d’individus mal intentionnés? Que fera le personnel si un inconnu, armé ou non, se présente?

C’est dans l’optique de rassurer les parents et le personnel des crèches que la commune de Saint-Josse a pris la décision d’équiper ses crèches du système Télé-police de deuxième génération, équipé non seulement d’un bouton-poussoir mais aussi, et surtout, d’une caméra de surveillance permettant aux agents de suivre “ en live ” ce qui se passe dans la pièce en cas d’activation de l’alarme.

Il y a deux mois environs, la zone Nord annonçait que le système Télé-police, dans sa version modernisée, serait mis à disposition de 500 commerces “ vulnérables ”: pharmacies, bijouteries, librairies. “ Mais nous avons décidé d’élargir la proposition aux crèches ”, clarifie le bourgmestre Jean Demannez. “ On a déjà accès à cette technologie, alors autant en faire profiter ces structures. D’autant que ce système est vraiment très pratique puisque la caméra balaie la pièce. On pourra alors se rendre compte de la gravité de la situation en cas de problème ”.

Mais en équipant les crèches d’un système de surveillance relié à la centrale de police, le personnel ne risque-t-il pas d’activer le bouton-poussoir dès qu’un inconnu se présente ou qu’il éveille la moindre crainte, le moindre soupçon? “ On va donner des instructions très précises au personnel. Il ne doit avoir recours au système que s’il est confronté à des inconnus qui n’ont aucune raison d’être là ou qui ne répondent pas à leurs questions ”.

Des séances d’informations seront dépensées afin d’éviter que la police n’aie à se rendre sur place à cause d’un simple “ délit de sale gueule ”.