Le secteur bruxellois étudie l’installation d’une alarme silencieuse sur ses véhicules

BRUXELLES

Le secteur du taxi bruxellois étudie actuellement l’intégration d’un système d’alarme silencieuse sur ses véhicules. « Cette alarme installée sur le tableau de bord alerterait directement une centrale, très certainement la police, en cas d’agression » , explique Christophe Huylebroeck, le président de l’association des taxis bruxellois (ATB).

L’ensemble des associations de taxix bruxellois (BUT, UTB, etc.), de même que les centrales (Taxis Verts, Taxis Bleus) soutiennent l’initiative, dans les bacs depuis un certain temps puis remis au goût du jour suite aux trois agressions de taxis survenues au début de l’été.

Les taxis bruxellois disposent déjà d’une alarme. En cas de danger, le chauffeur peut bloquer le klaxon, qui se met à hurler sans interruption. « Mais cela peut faire paniquer l’agresseur, on évite donc de l’utiliser. »

Les taxis bruxellois prennent actuellement contact avec plusieurs fournisseurs. « Un tel système paraît tout à fait réalisable puisque les bus de la Stib ou de De Lijn sont déjà équipés de ce type d’alarme. »

Pour les taxis, la localisation se ferait logiquement par satellite, via GSM ou GPS. Le souci majeur réside dans la réception de l’alarme. « Il faudrait qu’elle soit reliée à la police (comme le système télé-police pour les commerçants de certains quartiers bruxellois, NDLR). Mais pas n’importe lequel. La dernière agression d’un taxi bruxellois avait eu lieu à Tubize. Imaginez que l’alarme silencieuse alerte la police bruxelloise, qui prend ensuite contact avec Tubize… Cela prendrait trop de temps. » Une liaison avec le commissariat le plus proche serait plus judicieuse.

Régulièrement évoquée , l’option vitre de sécurité semble par ailleurs trop compliquée – et trop coûteuse – à installer sur les véhicules bruxellois. Le nombre de places serait qui plus est limité à trois au lieu de quatre.